La Chine aurait joué un grand rôle en terme de financement et de soutien durant la période avant et pendant le régime Khmer Rouge.
La Chine aurait offert au régime des Khmers Rouges plus d’1 milliard de dollars sur 5 ans et tous les assistants techniques qu’il voudrait.
Selon les chercheurs, la Chine fournissait au moins 90 % de l’aide étrangère au régime des Khmers rouges y compris le matériel et les conseillers militaires pendant la période où la tuerie a atteint son paroxysme.
Sans l’aide de la Chine, le régime des Khmers rouges n’aurait pas duré même une semaine .
Parmi les 5 000 Chinois qui travaillaient à l’époque en tant que « techniciens » dans le Kampuchéa démocratique figuraient des conseillers de Pol Pot et de son Comité de la direction permanente.
D’autres sources donnent des nombres trois fois plus importants de Chinois qui étaient à l’époque dans ce pays sous le règne des Khmers Rouges entre 1975 à 1979.
Ils construisaient aussi des routes, des voies ferrées et un aérodrome au centre du pays, où 50 000 travailleurs esclaves des Khmers rouges seraient morts.
Autrement dit, les universitaires ont fait valoir qu’au moins 5 000 Chinois étaient classés comme techniciens et travaillaient dans le Kampuchea démocratique de l’époque en tant que conseillers de Pol Pot et de son Comité permanent.
La Chine a été le seul pays à avoir une présence substantielle au Cambodge.
En 1975 après la prise de Phnom Penh par les Khmers rouges, Mao aurait reçu Pol Pot, son « protégé », chef des Khmers rouges, afin de le féliciter d’avoir mis en place directement un communisme radical.
Pol Pot (middle) and Ieng Sary (right) met with Mao (left) in Beijing, where Mao taught Pot his “Theory of Continuing Revolution under the Dictatorship of the Proletariat”, and sent him over 30 books by Marx, Engels, Lenin and Stalin. During the meeting, Mao said to Pol Pot: pic.twitter.com/SsAcr2tDMK
— Khmer Rouge History – Live tweets January 1976 (@realtimeKR) June 21, 2020
« Vous avez remporté une splendide victoire. D’un seul coup, les classes sont balayées », aurait déclarer le Président avec enthousiasme.
Même si le président chinois Mao avait conscience que l’expérience cambodgienne pourrait se révéler simpliste, il n’avait rien fait pour mettre un terme à la brutalité qui n’aurait pas tardé à frapper les « provinces libérées » et au contraire, il aurait tout pour procurer de l’aide, militaire ou autre, au nouveau régime communiste voisin.
Pol Pot a été un admirateur de Mao Zedong. Dirigeant de la Chine Populaire dans les années 50.
Mao Zedong, lui admirateur de Staline et de Lénine, responsable de plus de 5 millions de morts lors de la révolution culturelle en Chine lancé par lui même.
Pol Pot et ses lieutenants, qui ont visité la Chine de la Révolution culturelle et, notamment, plusieurs camps et prisons, aspirent à être plus «rouges» encore.
A Pékin, Pol Pot est encouragé par Mao Zedong en personne.
Fort de cette légitimité, depuis, Pol Pot aurait pour souhait de «dépasser» ses maîtres chinois.
https://www.lemonde.fr/idees/article/2014/08/15/la-folle-synthese-mao-bouddhiste-des-khmers-rouges_4472072_3232.html
https://sinosphere.blogs.nytimes.com/2015/03/30/cambodian-historians-call-for-china-to-confront-its-own-past/
https://www.google.com/amp/s/www.lesechos.fr/amp/952685
https://thediplomat.com/2011/12/what-was-chinas-khmer-rouge-role/?allpages=yes
https://reseauinternational.net/qui-a-soutenu-les-khmers-rouges/
https://www.vision.org/fr/node/812
https://www.lepoint.fr/societe/les-quatre-sanguinaires-04-08-2011-1361749_23.php
https://m.ina.fr/video/CAB97114810
https://www.cairn.info/revue-apres-demain-2015-4-page-13.htm
https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=10153038433319836&id=16610509835k
https://twitter.com/realtimeKR/status/1274809190670794755?s=19