Le Cambodge figure parmi l’un des pays au monde les plus corrompus et les plus pauvre de l’Asie du Sud Est.
Qui dit pauvreté et corruption cela mène à une facilité à faire du trafic en tout genre, notamment la pédophilie, c’est ce que nous allons voir dans cet article.
Un certain dénommé Bruno Mercier, ancien militaire, témoignage d’une certaine réalité d’un réseau français puissant en terme de pédophilie et de trafic d’humain en tout genre : viol, meurtre, snuff film, torture sur des enfants…
Pour ces réseaux très puissants présents dans les pays comme au Cambodge qui vit encore une instabilité, il est très facile pour eux d’acheter le silence des fonctionnaires ou même de l’État.
On parle de franc-maçon, d’une éventuelle complicité avec l’Ambassade de France au Cambodge et d’entreprises françaises.
Comme on dit très souvent : Le malheur des uns fait le bonheur des autres.
Réseau pédophile au Cambodge. La pauvreté, la corruption, l’instabilité…a qui profite la misère ?
Selon plusieurs témoignage dont celui de Bruno Mercier.
On sait que le pays attire beaucoup les pédophiles occidentaux, qui peuvent s’y payer un enfant pour à peine quelque dollars.
Apparemment, certains de ces pédophiles se font coincer par la mafia française qui les fait chanter, ou les recrute dans un gros réseau pédophile installé en Asie et en Europe.
Au Cambodge, les pédophiles sont au paradis.
Il est très facile d’y trouver un enfant des rues pour nuit, à 5$ à peine.
Ravagé par la guerre pendant plus de 20 ans jusqu’aux Accords de Paix, ce pays a commencé à s’ouvrir au milieu des années 90, quand la guerre a pris fin.
A ce moment-là, il y avait dans le pays plusieurs dizaines de milliers de prostituées mineures sur plus de 50.000 recensées dans le pays entier, et 25.000 enfants abandonnés trainaient dans les rues de Phnom Penh, la capitale.
Le trafic d’enfants n’y a jamais cessé et continue encore aujourd’hui, mais heureusement, se dit-on, des ONG luttent contre ce fléau.
Le témoignage de Bruno Mercier
Il explique qu’une société tenue par des français mais de droit cambodgien, appelée Triangle Holding, avait des activités très louches.
Alors que cette boîte disait aider les enfants en tant qu’ONG et publier des journaux, Mr Mercier ce serait aperçu qu’elle employait une dizaine de policiers pour constituer des dossiers sur des pédophiles occidentaux, afin de les faire chanter ensuite et de les enrôler ainsi dans un vaste réseau pédophile en Europe.
Il dit avoir partagé un repas avec le directeur de Triangle et un ancien policier, au cours duquel il a été question « de monter » un chantage contre TOTAL Birmanie.
Les chantages pouvaient toucher n’importe qui à partir du moment où il y avait de l’argent à récupérer.
Des journalistes français de passage au Cambodge pour des reportages pouvaient aussi se faire coincer de la même manière.
Ensuite, la mafia leur demandait de diffuser dans leurs médias respectifs des infos sur des pédophiles qu’elle avait filmés en présence de mineurs, ou sur lesquels elle avait un dossier compromettant.
Des occidentaux, diplomates, cadres de grands groupes et même des anonymes se sont fait avoir de cette manière. Bruno Mercier cite le cas d’un américain dirigeant de Time Warner en Asie du Sud Est qui avait été approché par une prostituée/mannequin pour le compte de la mafia, et qu’on avait ensuite fait chanter.
Il y a aussi le cas de l’ambassadeur de France au Cambodge, qui trempait dans un trafic d’œuvres d’art khmers.
Les films réalisés lors de ces séances arrivaient jusqu’en Europe grâce aux miracles de la « valise diplomatique », au départ des aéroports cambodgiens.
Plusieurs boîtes de production locales étaient et sont encore probablement mêlées à ce trafic.
Cette fameuse tradition de valide diplomatique, cela implique au minimum une connexion entre l’ambassade de France au Cambodge et la mafia pédocriminel en question.
En outre, les responsables des valises diplomatiques dans les aéroports du Cambodge (tous contrôlés par le groupe Vinci) étaient liés à cette mafia.
Il semblerait qu’il s’agit d’une très vieille tradition française au Cambodge et ailleurs aussi en réalité.
Il y a bien longtemps, André Malraux, notre ministre de la culture, ce grand homme de lettres, s’est fait coincer au Cambodge pour avoir volé des têtes de statues anciennes khmers et il a même fait plusieurs mois de prison pour cela, avant que sa femme ne le fasse libérer en payant une forte somme.
Une corrélation avec l’affaire du Juge Borrel ?
Par la suite, Mr Mercier raconte que ce même réseau puissant est également présent en même temps à Djibouti. tout ceci à l’époque de la mort de Borrel.
Un certain Calabro, truand qui a fui Djibouti pour le Cambodge à l’époque de l’assassinat du juge Borrel. Cet homme a un grand ami qui est justement en charge des valises diplomatiques à l’aéroport de Phnom Penh.
Un flic de l’ambassade de France au Cambodge appelé M., qui est reparti au Cambodge après avoir conclu contre toute logique au suicide de Borrel.
Mercier évoque une affaire de conteneurs dans lesquels des armes prises aux Khmers Rouges au Cambodge fin 1993 et que l’armée française a déclaré avoir détruites à 60%, ont été livrées à Djibouti dans des containers estampillés « papier hygiénique ».
Une partie des armes se serait ensuite retrouvée au Rwanda.
Est-ce tout ceci aurait a été découvert par le juge Borrel ? Est-ce que la mafia est derrière ce transport d’armes ? Où ont-elles été distribuées ensuite?
Le doute est toujours permis.
Bruno Mercier dit aussi qu’il a été menacé par les services français au cas où il parlerait de tout cela à la justice.
En outre, on retrouve cette histoire de pédophilie en réseau à Djibouti au milieu des années 90.
«Madame Borrel dit que la pédophilie a été amenée en 1994 avec le prêtre qui devait s’occuper d’enfants perdus. Pourquoi 1994 ? » s’interroge Mercier, avant de préciser « En 1993 l’opposition à l’armée djiboutienne (FRUD) avait toujours le dessus, et d’un seul coup Djibouti reçoit des armes« .
L’intérêt est clair, car comme le dit Mercier, « Plus il y a d’affaires de pédophile, plus les autres trafics sont couverts« .
Que fallait-il couvrir, avec cette affaire de conteneurs d’armes, livrés à Djibouti ?
On peut toujours se poser des questions.
L’interview complet de Bruno Mercier avec l’Association pour le respect des droits de l’homme à Djibouti (ARDHD)
ARDHD: Monsieur Mercier, nous vous remercions d’avoir accepté notre invitation pour nous présenter votre livre et peut-être nous en dire un peu plus … sur ce que vous avez découvert. Comme vous le savez, notre Association a pour mission la Défense des Droits de l’Homme à Djibouti et nous n’avons aucune compétence en dehors de ce thème et de cette zone géographique : la Corne de l’Afrique.
C’est dans ce cadre que nous suivons l’évolution de l’enquête sur le meurtre Bernard Borrel et nous sommes intéressés par vos informations à ce sujet.
Si vous le voulez bien, nous aimerions pour commencer que vous puissiez nous parler des liens de cette mafia avec Djibouti et avec certaines personnalités qui y résident ou qui s’y rendent fréquemment….
ARDHD : D’abord, pourquoi avez-vous écrit et publié ce livre ? Beaucoup d’observateurs s’interrogent sur vos motivations …
Bruno Mercier : Cela fait 10 ans que j’essaie de dénoncer les activités de cette mafia. qui n’a plus aucune limite pour renforcer son pouvoir et qui manipule à outrance, par tous les moyens, des personnes honnêtes, des responsables d’entreprise ou même des fonctionnaires français en poste à l’étranger.
ARDHD : Comment avez-vous découvert l’existence de cette mafia. En général ce mode de fonctionnement est très discret .. Comment y avez-vous eu accès ?
BM : Quand j’étais encore militaire et en activité, j’ai participé, durant mes congés, à un voyage associatif en Asie du Sud-est. Informée, la Direction Protection Sécurité Défense m’avait demandé de me rapprocher de certains Français que j’avais rencontrés. Elle souhaitait avoir plus d’informations sur les activités d’une société de droit cambodgien tenue par plusieurs de ces français, Triangle Holding.
ARDHD : Qu’avez-vous découvert une fois arrivé au Cambodge ?
BM : Alors que cette société prétendait agir pour la protection les enfants, j’ai découvert qu’elle faisait exactement l’inverse. Ces Français employaient une dizaine de policiers pour constituer des dossiers sur des pédophiles occidentaux, afin de les faire chanter ensuite et de les enrôler ainsi dans un vaste réseau pédophile en Europe.
J’ai partagé un repas avec le directeur de Triangle et un ancien policier, au cours duquel il a été question “de monter” un chantage contre TOTAL Birmanie. Les chantages pouvaient toucher n’importe qui à partir du moment où il y avait de l’argent à récupérer.
ARDHD : Mais qui visaient ces chantages ?
BM : Différentes personnes. Par exemple des journalistes français pour mieux maîtriser la communication. Triangle Holding était organisée comme une véritable agence de renseignement et elle surveillait les faits et gestes des responsables politiques cambodgiens, dont l’actuel Premier Ministre Hun Sen.
Parallèlement, ces mafieux correspondent avec des officiers de la DST (Direction de la Surveillance du Territoire) à qui ils envoient des faux dossiers sur des expatriés ou des musulmans, en alertant, par exemple, sur le fait qu’ils prépareraient des attentats visant la France.
ARDHD : La pédophilie est-elle l’activité principale de cette mafia ?
BM : La pédophilie n’est pas l’essentiel : elle ne sert qu’à faire diversion pour camoufler d’autres activités bien plus lucratives comme le trafic de drogues, d’armements, de fausses monnaies ou le blanchiment d’argent. Elle sert aussi à faire vivre la base de cette mafia.
Les activités pédophiles peuvent aller, comme cela a été le cas au Cambodge, de films sur des enfants qui se font violer jusqu’à ceux qui se sont tuer dans des souffrances atroces.
ARDHD : Connaissez-vous des ressortissants étrangers, victimes des agissements de cette mafia ?
BM : Je peux vous donner à titre d’exemple, mais il n’est pas le seul, le cas de cet américain, dirigeant de TIME WARNER. La mafia l’avait fait approcher par une prostituée cambodgienne jusqu’à ce qu’il leur soit soumis.
Dix ans après les faits, la mafia a pu piéger d’autres dizaines d’américains. Une fondation US a d’ailleurs remis un prix d’un million de dollars à une ONG cambodgienne créée par la mafia qui a ses bureaux à Marseille. Ce n’est là qu’un exemple du résultat des manœuvres contre ce dirigeant de TIME WARNER.
ARDHD : En nous rapprochant de nos domaines d’observation. Voyez-vous des connexions avec cette mafia et l’assassinat du juge Borrel ?
BM : Il y a des protagonistes communs au Cambodge et à Djibouti. Je citerai, entre autres,
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Calabro qui est un malfaiteur ayant fui Djibouti pour le Cambodge à la même époque que celle de l’assassinat du Juge,
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Romani dont l’un des associés venant de l’île de la Réunion se retrouva égorgé au Cambodge,
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l’ex-Préfet MARCHIANI qui a été cité sur un procès verbal de police comme étant le patron de ce réseau de mafieux et qui avait au milieu des années 1990 une société d’import-export à Djibouti.
– le policier Minianna que je retrouve au Cambodge après son séjour à Djibouti durant lequel il avait conclu au suicide du juge.
Ce n’est pas suffisant, certes, pour affirmer que ces personnes sont des mafieux ou des acteurs de l’assassinat.
Mais il faut savoir que les mafieux touchent à tous les trafics.
J’avais été mis dans la confidence du départ de conteneurs maritimes vers la Corne d’Afrique. On peut toujours se poser des questions légitimes sur les liens entre le Cambodge et Djibouti.
Dans mon livre, j’explique que les connexions entre toutes ces personnes sont fortes et qu’elles remontent à plusieurs années.
ARDHD : La mafia est-elle principalement Corse ?
BM : En aucune façon, puisque des Corses comme Paul Virgitti, Charles Ariotti et bien d’autres ont été les victimes de cette mafia ou qu’ils ont fait l’objet de manœuvre de sa part. Je reçois d’ailleurs en ce moment même beaucoup de soutien de la part de Corses.
ARDHD : Pourquoi, selon vous, la Justice française n’arrive pas à établir la vérité sur l’assassinat du Juge Borrel ?
BM : Ce sont des gens honnêtes qui sont les cibles de cette mafia et qui se font manipuler par elle. Ce que j’en sais, à partir de mon expérience du Cambodge, c’est que les mafieux se font souvent passer pour des agents des services de renseignement français.
Ils sont tellement persuasifs, que des personnes de bonne foi peuvent réellement croire servir la France en suivant les ordres de ces usurpateurs. Lorsque cela est nécessaire, les mafieux se font aussi passer pour des Franc-maçons pour s’acheter une honorabilité.
Tout leur système repose sur la manipulation des témoins qui vont devenir des complices sans s’en apercevoir. Et puis, il y a les compromissions et les chantages organisés envers des fonctionnaires français. L’ambassadeur de France au Cambodge en a été la victime. Le même scénario est plausible à Djibouti.
ARDHD : Nous avons suivi les développements judiciaires avec ARJOWIGGINS et avec le couple J… dont le mari nous avait téléphoné pour démentir vos affirmations. Où en êtes-vous ?
BM : les différentes plaintes devant la justice devraient parvenir à leur fin très prochainement. Afin de pas interférer avec une procédure en cours, vous comprenez que je sois tenu à un devoir de réserve. Pour ce qui est des J…, c’est maintenant un couple à la dérive. Le gendarme a dû quitter l »institution militaire. Bien qu’il s’en défende, je maintiens qu’il détient des pièces compromettantes liées à l’assassinat du juge Borrel.
Ce que l’on peut craindre c’est qu’ils soient victimes d’un accident avant que la justice ne puisse récupérer ces documents et ces supports informatiques.
ARDHD : Pourquoi être sorti de votre silence près de 10 ans après votre séjour au Cambodge et près de 15 ans après la mort du juge ?
BM : En fait, je me suis déjà exprimé à plusieurs reprises, en ma qualité de militaire puis de civil. A mon retour du Cambodge, j’ai fait mon compte-rendu à la DPSD et j’ai été menacé au cas où je révélerais quelque chose aux justices française et américaine.
Ce que j’ai néanmoins tenté de faire mais sans résultat. Je n’y ai gagné que des menaces et trois agressions. Il y a cinq ans, ce sont des enquêteurs du service des affaires criminelles de l’inspection de la Gendarmerie qui m’ont posé toute une série de questions en qualité de témoin dans le cadre d’une procédure officielle.
Par mes réponses, j’ai donné sans le savoir à l’époque des informations sur l’affaire Borrel. Ce n’était qu’en 2007, que j’ai découvert par un journaliste les détails cette affaire dont je n’avais que vaguement entendu parler.
J’ai compris alors qu’en 2000, j’avais mis les pieds dans un réseau mafieux international. Et je suis allé apporter spontanément mon témoignage à la Juge Sophie Clément. Depuis, j’ai encore trouvé des éléments qui pourraient être utiles pour l’instruction.
ARDHD : Monsieur Mercier, un grand merci pour toutes ces réponse et pour votre sincérité. Nous recommandons votre ouvrage à nos lecteurs : “La Mafia française, ses méthodes, ses réseaux”
Voir : Texte de la plainte déposée par Mr Mercier en 2009
A prendre les informations avec recul et pincette…
Même si nous savons tout que les réseaux pédophiles, la corruption, les valides diplomatique et tout trafic en tout genre dans les pays sous-développés comme au Cambodge est une réalité.
Il est important de garder un certain recul par rapport à toute ses informations, car il serait également fort probable que Mr Mercier était lui même lié avec ces réseaux. Puisque il dit lui même qu’il était infiltré dans ses réseaux mais prétend avoir toujours refusé de participer à cela.
De plus il fait probablement partie de la franc-maçonnerie, lui même donc complice en quelque sorte de réseaux puissant en France.
Malgré tout, le témoignage de Mr Mercier est intéressant car il permet de mettre en lumière les magouilles.
L’auteur veut faire porter les tares de la Franc-Maçonnerie à toutes les organisations sauf à la F.M.
Il martèle que les franc-maçons sont de bonnes gens tout vertueux, et dit même qu’ont à tenté à tort (bien sûr) de faire accuser la franc-maçonnerie dans le suicide-assassinat du magistrat Borrel.
Le livre à quand même un intérêt mineur, tout n’est pas à jeter car il explique assez bien les manigances de certains militaires, de certains policier ect.. pour manigancer un montage afin de piéger la cible.
Ils étudient la personne, ses vices surtout et lui tendent un guet-apens bien sûr photos et vidéos seront là pour procéder à un chantage.
Retrouver le livre de Mr Mercier
Un extrait gratuit au format PDF