par À l’époque où l’empire khmer était à son apogée pendant plus de 6 siècle, les thais étaient une minorité de Chine qui fuyaient les guerres. Les thaïs sont d’origine de la sud de Chine qui sont descendus en direction l’Asie du Sud EST.
En arrivant sur le territoire nord des khmers (qui correspond au sud de la Thaïlande actuelle), ils ont d’abord été les vassaux des Khmers. Ils en ont adopté la culture, une grande partie de la langue orale et écrite, l’art du combat (la boxe thaie provient du bokator/Kun Khmer) etc.
Ce n’est que plus tard, quand ils sont montés en puissance, qu’ils ont pris le pas sur les Khmers et ont fondé leur 1er royaume de Sukhothai au milieu du 13ème siècle. L’empire khmer a été fondé au début du 9ème siècle !
Sur les bases de royaumes qui existaient déjà plusieurs siècles avant. Effectivement, lors de la période des régences siamoises, le Cambodge a adopté certaines de leur pratique. Mais avant tout, ce sont les siamois qui ont bénéficié de l’apport des Khmers.
La chute d’Angkor par les soldats siamois d’Ayutthaya
Le royaume d’Ayutthaya s’emparera d’Angkor une première fois vers 1353, capturant quelques 90 000 khmers jusqu’en Thaïlande, dont le ballet royal au grand complet, en captivité.
Ayutthaya aurait tenté une nouvelle conquête en 1404 (plus de 40 000 khmers d’Angkor déportés cette fois-ci) et portera le coup de grâce en 1431.
La ville fut rasée, la population déportée, ce fut la fin du royaume khmer à Angkor en 1431.
Au final, Angkor a été pillé, l’élite déporté et la ville saccagée. Des écrits anciens auraient également été pillé ou brûlé lors des mutiples invasions, ce qui expliquerait probablement le peu de trace écrite de l’époque Angkorienne.
Aujourd’hui, les Khmers vivant dans ce qui est aujourd’hui le nord-est de la Thaïlande, appelés “Khmers de Surin” par les Cambodgiens, seraient entre un et deux millions répartis dans plusieurs provinces. Alors qu’ils parlent de plus en plus le thaï au détriment du khmer/
Aujourd’hui cela explique l’influence de la culture khmer sur la culture Thaïlande.
Plus de 100 ans ou la famille royale Khmer et les notables (artistes, et autres) ont été confinés en Thaïlande pour bien s’inspirer (copier) le style Khmer.
D’où viennent exactement les Thaïs ?
Les ancêtres du thaï moderne étaient des personnes parlant le Tai vivant au sud du Chang Jiang (fleuve Yangtze) sur le plateau montagneux de ce qui est aujourd’hui la province chinoise du Yunnan. Les premiers registres chinois (la première référence chinoise enregistrée au Tai est datée du VIe siècle avant JC) documentent le Tai cultivant le riz des zones humides dans les vallées et les basses terres.
Au cours du premier millénaire de notre ère, avant l’émergence d’États formels gouvernés par des élites parlant tais, ces gens vivaient dans des villages dispersés regroupés en muang , ou principautés.
Chaque muang était régi par un chao, ou seigneur, qui régnait en vertu de qualités personnelles et d’un réseau de relations patron-client. Souvent, les villages constitutifs d’un muang se regroupaient pour défendre leurs terres contre des peuples voisins plus puissants, tels que les Chinois et les Vietnamiens.
L’état de Nanchao a joué un rôle clé dans le développement du Tai. Au milieu du VIIe siècle après JC, la dynastie chinoise Tang, menacée par de puissants voisins occidentaux comme le Tibet, cherchait à sécuriser ses frontières sud-ouest en favorisant la croissance d’un État ami formé par le peuple qu’elle appelait l’ homme (barbares du sud) dans la région du Yunnan.
Cet état était connu sous le nom de Nanchao. À l’origine un allié, Nanchao est devenu un puissant ennemi des Chinois au cours des siècles suivants et a étendu son domaine dans ce qui est maintenant la Birmanie et le nord du Vietnam. En 1253, les armées de Kublai Khan ont conquis Nanchao et l’ont incorporé dans l’empire chinois Yuan (Mongol).
L’importance de Nanchao pour le peuple Tai était double.
Premièrement, il a bloqué l’influence chinoise du nord pendant de nombreux siècles.
Si Nanchao n’avait pas existé, les Tai, comme la plupart des peuples originellement non chinois au sud du Chang Jiang, auraient pu être complètement assimilés à la sphère culturelle chinoise.
Deuxièmement, Nanchao a stimulé la migration et l’expansion des Tai.
Au cours de plusieurs siècles, des bandes de Tai du Yunnan se sont déplacées régulièrement en Asie du Sud-Est et, au 13ème siècle, elles ont atteint aussi loin à l’ouest que l’Assam (dans l’Inde actuelle). Une fois installés, ils ont été identifiés en Birmanie comme les Shan et dans la région du haut Mékong comme les Lao.
Dans le Tonkin et l’Annam, les parties nord et centrale du Vietnam actuel, les Tai formaient des groupements tribaux distincts: Tai Dam (Tai noir), Tai Deng (Tai rouge), Tai Khao (Tai blanc) et Nung.
Cependant, la plupart des Tai se sont installés sur les franges nord et ouest de l’empire khmer. (Thailande actuelle)
Les Thaïlandais ont traditionnellement considéré la fondation du royaume de Sukhothai comme marquant leur émergence en tant que nation distincte.
La tradition fixe à 1238 la date à laquelle les chefs Tai ont renversé les Khmers à Sukhothai, capitale de la province périphérique nord-ouest d’Angkor, et ont établi un royaume Tai.
Un flot de migration résultant de la conquête de Nanchao par Kublai Khan a favorisé la consolidation des États indépendants de Tai.
Les guerriers Tai, fuyant les envahisseurs mongols dans le contexte de l’invasion mongol au 13ème siècle, renforcent Sukhothai contre les Khmers, assurant sa suprématie dans la plaine centrale.
Dans le nord, d’autres partis de guerre Tai ont conquis l’ancien état Mon de Haripunjaya et en 1296 ont fondé le royaume de Lan Na avec sa capitale à Chiang Mai.
Études des points communs génétiques à Yunnan
Des études génétiques ont été faites avec les Thaï en Chine et leurs « frères et soeurs » pour tester différentes hypothèses avec des échantillons de quatre populations supplémentaires Han (Yunnan), Dai (Dehong), Dai (Yuxi) et Mongole.
Les résultats des comparaisons de distance génétique, des analyses de structure génétique et des analyses d’admixtions indiquent tous que les populations issues de l’hypothèse de l’origine nordique ont de grandes distances génétiques et sont clairement différenciées du Thaï.
L’analyse ABC basée sur la simulation l’indique également. La probabilité a posteriori de l’hypothèse de l’origine nordique est seulement de 0,04 .
Inversement, les relations génétiques étaient très étroites entre les Thaï et les populations d’origine australe ou une hypothèse d’origine indigène.
Des analyses ABC basées sur la simulation ont également été utilisées pour distinguer l’hypothèse d’origine sud de l’hypothèse d’origine indigène. Les résultats indiquent que la probabilité a posteriori de l’hypothèse de l’origine sud 0,640 est plus grande que celle de l’hypothèse de l’origine indigène 0,324.
Pour résumé les données génétiques indiquent que l’hypothèse de l’origine du sud a une probabilité statistiquement plus élevée que les deux autres hypothèses, suggérant que les Thaï proviennent très probablement du sud de la Chine du Yunnan.
Le Yunnan est une région du sud de la Chine qui fait partie des provinces les en Chine. Les montagnes himalayennes, les rizières en terrasse, les forêts tropicales, les festivals, les marchés locaux des minorités, l’architecture bai, les danses tibétaines, les villages reculés et l’ancienne Route du thé et des chevaux.
La région est réputée pour sa grande diversité ethnique.
Ref :
https://www.safarine.com/breve-chronologie,286.html
http://amis-de-la-thailande.over-blog.com/2017/12/d-ou-viennent-les-thai.html
https://www.safarine.com/breve-chronologie-de-l-histoire-thailandaise,286#nb
